
Après avoir acquis une part importante dans le secteur aérien rwandais, la monarchie du Golfe se tourne vers la RDC, un pays riche en ressources naturelles et présentant un potentiel économique considérable. Cette stratégie d'implantation vise à établir des partenariats économiques solides dans la région.
Depuis l'élection de Félix Tshisekedi à la présidence en 2019, la RDC cherche à diversifier ses relations économiques, s'éloignant de l'influence chinoise qui prédominait sous le mandat de Joseph Kabila. Cette nouvelle approche s'est traduite par plusieurs visites officielles dans des pays du Moyen-Orient, dont le Qatar, les Émirats arabes unis, la Turquie et l'Égypte, pour établir des accords de coopération.
Les accords signés avec le Qatar se concentrent principalement sur le développement des infrastructures aéroportuaires et portuaires. Parmi les projets notables figurent la modernisation des ports fluviaux de Matadi, Kinshasa et Boma, ainsi qu'un partenariat stratégique avec la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) pour optimiser la gestion de ces infrastructures essentielles au commerce.
L'inauguration d'une ligne aérienne directe entre Doha et Kinshasa le 1er juin 2024 marque une avancée significative dans les relations économiques entre les deux pays. Cette liaison facilite non seulement les échanges commerciaux mais également les flux touristiques. De plus, Qatar Airways s'est engagée à moderniser trois aéroports clés en collaboration avec la Régie des voies aériennes du Congo.
Enfin, l'implication du Qatar en RDC dépasse le cadre économique. Sur le plan diplomatique, Doha agit comme un intermédiaire dans la résolution des tensions régionales, organisant des rencontres entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. En renforçant son rôle d'acteur clé.

KISHANGA Network
Le Miroir de la Culture Mondiale
0 Commentaire(s)
Aucun commentaire pour le moment.